Feu d'Artifice
Je descendais du bus, juste devant chez lui. Il rentrait du travail, il semblait fatigué.
Son visage s’illumina lorsqu’il me vit. J’étais sur mon trente-et-un ce jour-là. Ma robe en dentelle noire me donnait un petit côté sexy chic.
J’étais contente de le croiser. Il m’avait manqué.
Il attrapa ma main et me précipita dans ses bras avant de déposer un baiser sauvage sur mes lèvres. Lui aussi paraissait très heureux de me voir.
— Suis-moi.
Je restai immobile, ne comprenant pas tout de suite ce qui lui passait par la tête.
— S’il te plaît, murmura-t-il.
Sa voix et son regard pénétrant me suppliaient presque d’accepter sans poser de question. Je n’avais pas le cœur à lui refuser quoi que ce soit en cet instant. Nous pénétrâmes donc dans l’immeuble sans nous lâcher la main. L’endroit était désert. Nous montâmes dans l’ascenseur et il pressa le bouton du quinzième étage. Seul le silence résonnait à nos oreilles.
— Tu es si belle, chuchota-t-il avant de m’embrasser tendrement.
Le rouge me monta aux joues. Jamais aucun homme ne m’avait complimentée aussi sincèrement. Je lui souris. Son corps étroitement collé au mien me fit pleinement comprendre ses intentions. J’aimais l’effet que je lui faisais.
L’ascenseur atteignit enfin le dernier étage et nous nous empressâmes d’aller chez lui. À peine la porte d’entrée franchie, il envoya mon sac à main au sol et se colla de nouveau contre mon corps, ses lèvres glissant dans mon cou. Je ne pus me retenir de gémir. Il savait à quel point cet endroit était sensible et il semblait prendre un grand plaisir à me rendre folle au contact de sa bouche sur ma peau.
Je me retrouvai soudainement plaquée contre le mur. Il passait enfin aux choses sérieuses. Ses mains remontèrent le long de mes cuisses et ma robe se retrouva bientôt par terre. Je lui enlevai son haut tout aussi rapidement et attrapai son jean pour réduire l’espace entre nous. Je voulais le sentir tout contre moi.
Cette journée promettait de se terminer sur un feu d’artifice de sensations toutes plus agréables les unes que les autres.